Lorsque nous parlons de pathologie de la cheville, nous avons toujours deux groupes de patients :

Patients jeunes, sportifs, qui présentent généralement des problèmes dérivés d’entorses de cheville mal cicatrisées. C’est ce qu’on appelle « l’instabilité chronique de la cheville »

Ces patients présentent des douleurs importantes au niveau de cette articulation, une sensation d’instabilité, des entorses à répétition qui les empêchent de pratiquer un sport et, parfois, de mener une vie quotidienne normale.

L’autre cause de consultation chez ces patients est la soi-disant « Ostéochondrite de la cheville ». Blessure qui affecte le cartilage sous forme d’ulcération et qui, si elle n’est pas traitée, peut se terminer par un processus arthritique grave

Les patients d’un certain âge qui ont « l’arthrose de la cheville ». Il s’agit d’une condition très invalidante et douloureuse qui s’aggrave au fil des ans jusqu’à des extrêmes très invalidants.

Approche thérapeutique

1- Dans le premier cas, beaucoup de ces patients nécessiteront un traitement chirurgical. Notre arme thérapeutique principale est l’ »ARTHROSCOPIE »

Cette technique chirurgicale non invasive permet d’aborder l’articulation de la cheville par deux petites incisions. Pour eux, nous présentons un instrument optique et des instruments chirurgicaux spécialement conçus pour cette technique.

Avec cela, nous parvenons à réparer les ligaments de la cheville, à les coudre, à nettoyer l’articulation et à traiter également « l’ostéochondrite ».

Les avantages que nous apporte cette technique non invasive sont immenses dans une articulation aussi délicate, en termes de récupération rapide, absence de cicatrices externes et internes et absence de douleur postopératoire.

2- Concernant les traitements que nous utilisons chez les patients atteints d’arthrose de la cheville, nous attachons une grande importance à ce que nous appelons « biologique » et qui sont les suivants :

1. Implantation de cellules souches multipliées et cultivées dans le laboratoire « Cell Lab » en Andorre
2. Implantation de « Platelet rich plasma » (PrP ou facteurs de croissance)
3. Implantation d’acide hyaluronique

Évidemment, les cas les plus graves peuvent nécessiter un traitement chirurgical avancé où l’on essaie toujours de continuer à préserver l’articulation